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Les maladies infectieuses affectent divers organes du systèmes reproducteur femelle et mâle, altèrent les processus de fécondation, de gestation ou d’implantation, et peuvent se transmettre verticalement, de la mère à l'embryon ou au nouveau-né. L’étude de ces pathologies nécessite une compréhension intégrée des interactions entre l’hôte, l’agent pathogène et l’environnement, ainsi qu’une mobilisation des outils de surveillance, de prévention et d’analyse épidémiologique.
Maladies infectieuses en reproduction chez les bovins
Dans la production animale, les maladies infectieuses entraînent d’importantes pertes économiques. Chez les bovins, des agents tels que l’IBR (rhinotrachéite infectieuse bovine) et la BVD (diarrhée virale bovine) causent des avortements et une baisse de fertilité. Le laboratoire de Simon Dufour étudie la vaccination comme stratégie de prévention, notamment contre ces deux infections. Son programme de recherche porte également sur la détection et le contrôle de la BVD, les pertes fœtales en cours de gestation chez les bovins laitiers, ainsi que l’utilisation des glycoproteines associées à la gestation comme test de gestation. Il s’intéresse plus largement à l’épidémiologie des maladies bovines et à la surveillance de l’usage des antimicrobiens en production laitière.
La prévention et le contrôle des maladies infectieuses chez les animaux de ferme sont au cœur des recherches de l’équipe de Juan Carlos Arango Sabogal. Ses travaux s’appuient sur des approches épidémiologiques, la bioinformatique et l’apprentissage machine.
L’endométrite, une inflammation de la muqueuse de l’utérus, est une cause fréquente d’infertilité chez les vaches. Guillaume St-Jean cherche à mieux comprendre comment cette maladie se développe en utilisant des techniques de biologie moléculaire. Son objectif est d’identifier de nouvelles façons de prévenir ou traiter cette maladie afin d’améliorer la santé reproductive des vaches.
Les maladies infectieuses en leurs effets en production animale et production laitière sont parmi les sujets d’intérêts de Isabella Nicola et de Marianne Villettaz-Robichaud.
Le lien entre la recherche et l’adoption des nouvelles pratiques sur le terrain est soutenu par Guylaine Sauvé. À l’ITAQ, Guylaine Sauvé dirige l’enseignement collégial en production laitière et bovine. Ses recherches appliquées sur la qualité du lait, la gestion des troupeaux et le bien-être animal enrichissent directement les contenus pédagogiques.
Maladies infectieuses en reproduction humaine
Chez l’humain, les infections du tractus génital féminin ont des conséquences importantes sur la fertilité et le maintien de la grossesse.
Une altération du microbiote vaginal, notamment par la prolifération de pathogènes est l’un des intérêts de recherche de Karine Dufresne. À long terme, son objectif est de mieux comprendre le monde microbien du vagin et de l’utérus, ce qui permettra de développer de nouvelles préventions ou thérapies.
Certaines infections contractées pendant la grossesse peuvent entraîner des complications graves. La toxoplasmose congénitale, causée par le parasite Toxoplasma gondii, se transmet de la mère à l’enfant et peut provoquer des atteintes neurologiques et oculaires chez le nouveau-né. Maritza Jaramillo étudie les mécanismes moléculaires à l’origine des effets délétères de cette infection durant la grossesse.
Ainsi, les maladies infectieuses en reproduction, qu’elles affectent les animaux d’élevage ou les humains, soulèvent des enjeux communs en matière de microbiologie, d’immunologie, d’épidémiologie et de prévention. Leur gestion intégrée s’inscrit dans une perspective « Une seule santé », visant à optimiser la santé reproductive à l’interface entre les espèces, les environnements et les systèmes de soins.