Génétique / Génomique

Notre information génétique est conservée et transmise aux générations suivantes grâce à l’ADN. L’information génétique contenue dans l’ADN est structurée en gènes, les unités de base qui déterminent les caractères héréditaires.

Génétique

La génétique est la science qui étudie les gènes — leur localisation, leurs fonctions, leurs mécanismes de régulation, leurs altérations, ainsi que leur transmission d’une génération à l’autre. Plusieurs gènes sont connus pour leur rôle dans la biologie de la reproduction. Certaines altérations des gènes (mutations) peuvent causer des maladies et des troubles de fertilité chez les humains et chez les animaux.

Au sein du RQR, quelques équipes sont impliquées dans l’étude de la génétique. Le laboratoire de Rima Slim cherche à identifier les gènes en cause et à expliquer pourquoi certaines femmes vivent des fausses couches répétées ou des grossesses môlaires, un type de grossesse anormale où aucun embryon ne se développe.

Lorsqu’un gène est traduit en protéine, on dit qu’il est exprimé. Des erreurs dans l’expression des gènes peuvent entraîner des problèmes pendant la grossesse. Loydie A. Jerome-Majewska étudie l’expression et la fonction de gènes essentiels au développement normal du placenta, ainsi que ceux impliqués dans la formation du crâne et du visage du fœtus.

Pour étudier les gènes, les chercheurs modifient souvent la séquence de l’ADN. Il est désormais aussi possible de corriger avec grande précision certaines erreurs dans l’ADN grâce à une technique appelée CRISPR/Cas. L’équipe de Karina Gutierrez utilise cette méthode d’édition de gènes pour étudier le rôle de certains gènes dans le développement de l’embryon.

Génomique

Si l’on compare notre information génétique à une bibliothèque, on peut dire qu’un gène est comme un livre. La génétique étudie donc les livres individuellement. La génomique, quant à elle, s’intéresse à l’ensemble des gènes. Dans cette analogie, la génomique n’étudie pas chaque livre séparément, mais plutôt la manière dont les livres sont organisés dans la bibliothèque, lesquels sont ouverts en même temps, et comment certains influencent la lecture des autres.

L’étude de la génomique apporte une perspective importante dans la compréhension de la biologie de la reproduction. L’approche génomique est utilisée par plusieurs équipes du RQR.

Nicolas Gévry étudie la régulation de l’expression génique dans les ovaires à l’aide d’approches génomiques. Son équipe utilise également des outils issus de la biologie des systèmes, de la génomique et de la bioinformatique pour aborder de manière originale différentes questions en biologie de la reproduction.

Grâce à des techniques de génomique fonctionnelle, Alexandre Boyer étudie la voie de signalisation Hippo, un système de communication entre les cellules qui joue un rôle essentiel dans le développement des organes reproducteurs et des glandes surrénales.

L’équipe d’Isabelle Gilbert s’intéresse aux sources d’instabilité génétique que le spermatozoïde peut transmettre et à la façon dont ces instabilités peuvent être influencées par l’environnement. Elle cherche notamment à cartographier l’organisation de l’information génétique dans les spermatozoïdes pour mieux comprendre son rôle dans la fertilité.

Marc-André Sirard et son équipe utilisent des approches génomiques avancées pour analyser l’ADN et l’ARN des ovocytes et des embryons. Ces analyses permettent d’identifier des marqueurs qui aident à repérer les follicules de meilleure qualité, tant chez la vache que chez l’humain, dans le but d’optimiser les pratiques de fécondation in vitro.

Le laboratoire de Claude Robert utilise la génomique pour mieux comprendre le potentiel génétique de différentes races de vaches laitières et même de porcs. L’objectif est d’améliorer certaines qualités importantes comme la fertilité, le rendement fromager ou la qualité de la viande.

Jullien Flynn utilise des approches génomiques pour étudier l’impact de l’ADN satellite — une portion particulière du génome souvent négligée — sur la reproduction chez les mâles et les femelles. Ses recherches s’appuient sur la drosophile, une mouche largement utilisée comme modèle en biologie.
Isabelle Gilbert

Isabelle Gilbert, PhD

Professeure adjointe, Université Laval

axe de recherche 1

  • Biotechnologie de la reproduction
  • Épigénétique
  • Génétique / Génomique
  • Production laitière

Karina Gutierrez, BSc, MSc, PhD

Professeure adjointe, McGill University

axe de recherche 1

  • Biologie du développement
  • Biotechnologie de la reproduction
  • Embryologie
  • Génétique / Génomique
  • Modèles animaux

Jullien Flynn, PhD

Professeur adjoint, Université Laval

axe de recherche 3

  • Biologie cellulaire
  • Génétique / Génomique
  • Infertilité
  • Modèles animaux

Nicolas Gévry, Ph.D.

Professeur, Université de Sherbrooke

axe de recherche 3

  • Biologie de reproduction femelle
  • Biologie moléculaire
  • Cancers des systèmes reproducteurs
  • Génétique / Génomique
Alexandre Boyer

Alexandre Boyer, PhD

Professeur agrégé, Université de Montréal

axe de recherche 3

  • Biologie de la reproduction mâle
  • Biologie du développement
  • Génétique / Génomique
  • Régulation hormonale / Endocrinologie

Marc-André Sirard, DMV, PhD

Professeur titulaire, chair de recherche du Canada, Université Laval

axe de recherche 5

  • Biologie de reproduction femelle
  • Biologie du développement
  • Biotechnologie de la reproduction
  • Épigénétique
  • Génétique / Génomique

Loydie A. Jerome-Majewska, PhD

Professeure agrégée, McGill University

axe de recherche 3

  • Biologie cellulaire
  • Biologie du développement
  • Embryologie
  • Génétique / Génomique

Rima Slim, PhD

Professeure, McGill University

axe de recherche 3

  • Biologie du développement
  • Génétique / Génomique
  • Implantation et grossesse

Claude Robert, PhD

Professeur, Université Laval

axe de recherche 4

  • Biologie cellulaire
  • Biologie de reproduction femelle
  • Biologie du développement
  • Biotechnologie de la reproduction
  • Génétique / Génomique