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Au sein du Réseau Québécois en Reproduction, plusieurs chercheurs contribuent de manière significative à l’avancement des connaissances dans ce domaine.
Le laboratoire de Vilceu Bordignon cherche à comprendre comment les tout premiers embryons réussissent à survivre et à se développer lorsqu’ils sont exposés à des conditions stressantes. Pour cela, il utilise des embryons de vaches et de porcs créés en laboratoire à l’aide de différentes techniques de reproduction assistée. Julie Brind’Amour cherche à comprendre comment la régulation des gènes chez la mère est effacée puis remplacée par celle propre à l’embryon. Ce changement, appelé reprogrammation épigénétique, est essentiel pour que les gènes de l’embryon s’activent correctement dès les tout premiers stades du développement. Greg FitzHarris cherche à comprendre pourquoi certains ovules ou embryons très précoces ne se développent pas correctement. Il étudie en particulier les erreurs qui peuvent survenir lors de la division des chromosomes, ce qui peut mener à des anomalies du nombre de chromosomes (appelées aneuploïdies). Son objectif est d’utiliser ces connaissances pour améliorer les traitements en clinique de fertilité.
Loydie A. Jerome-Majewska étudie comment se forment certaines structures essentielles autour de l’embryon, comme le placenta, en observant comment deux tissus appelés chorion et allantoïde interagissent. Elle s’intéresse aussi à la formation du visage et du cou chez l’embryon, en analysant les gènes impliqués dans ce processus. William Pastor s’intéresse aux tout premiers jours du développement embryonnaire. Il étudie comment certaines cellules appelées trophoblastes, qui formeront plus tard le placenta, se spécialisent. Il analyse aussi comment l’ADN de l’embryon est « programmé » pour que certains gènes soient activés ou désactivés de façon durable dès le début du développement.
Sarah Kimmins s’intéresse à l’impact de l’environnement des parents, surtout du père, sur le développement du futur bébé. Elle étudie comment des facteurs comme l’alimentation ou l’exposition à des substances toxiques peuvent modifier l’expression des gènes chez l’embryon, et comment ces effets peuvent se transmettre aux générations suivantes. Lawrence C. Smith étudie comment les cellules peuvent être reprogrammées pour revenir à un état similaire à celui des cellules embryonnaires. Il s'intéresse en particulier aux effets de cette reprogrammation, comme dans le clonage ou avec les cellules souches, sur les marques laissées par les gènes des parents dans les tout premiers stades du développement de l’embryon. Aimee Ryan étudie des protéines appelées claudines, qui jouent un rôle important pendant les premières étapes de la formation du corps de l’embryon. Elle s’intéresse surtout à leur rôle dans la fermeture du tube neural (qui deviendra le cerveau et la moelle épinière) et dans l’organisation du corps de l’embryon. Elle analyse comment ces protéines aident les cellules à communiquer et à changer de forme pour construire les tissus.
En intégrant des approches complémentaires allant de la biologie moléculaire à la modélisation animale, ces travaux contribuent à une meilleure compréhension des événements précoces du développement embryonnaire et de leurs implications pour la reproduction, la santé périnatale et les interventions cliniques en médecine reproductive.