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Intérêts de recherche

  • Inflammation et interactions macrophages/trophoblaste
  • Inflammation et cancers des systèmes reproducteurs et génito-urinaires
  • Cytokines et voies de signalisation inflammatoires

Les travaux de recherche en inflammation et reproduction du Dr Reyes-Moreno visent à mieux comprendre les mécanismes de différenciation initiale et terminale des leucocytes et leur interaction fonctionnelle avec le trophoblaste et les cellules de l’endomètre utérin normal, en gestation ou cancéreux. Il s’intéresse plus particulièrement aux facteurs utérins LIF (leukemia inhibitory factor), M-CSF (macrophage-colony- stimulating factor) et GM-CSF (granulocyte/macrophage-colony-stimulating factor), reconnus pour être essentiels à l’implantation embryonnaire. Son hypothèse générale de travail est que, afin de protéger l’utérus et l’embryon, LIF est essentiel pour diriger la différenciation fonctionnelle des cellules embryonnaires (trophoblaste) et des cellules utérines (macrophages et lymphocytes, cellules endométriales/déciduales) et ainsi moduler les réponses inflammatoires intra-utérines et de phase aiguë hépatique. Plus spécifiquement, en utilisant la technologie Crispr/Cas9, il se propose de générer des modèles in vitro et in vivo afin d’examiner:

1) le rôle de LIF et des hormones sexuelles féminines dans la régulation du processus d’activation de leucocytes utérins pendant une inflammation aux endotoxines; et

2) déterminer les mécanismes moléculaires par lesquels LIF protège l’hôte et l’embryon contre les lésions tissulaires causées par les endotoxines.

Dans la thématique inflammation et oncologie, le Dr Reyes-Moreno s’intéresse particulièrement à étudier le rôle de cellules (leucocytes) et molécules de signalisation (cytokines) inflammatoires dans la genèse et le traitement des cancers des systèmes reproducteur et génito-urinaire. En effet, plusieurs études actuelles confirment que l’inflammation chronique jouerait un rôle crucial à différents stades du développement tumoral, y compris l’initiation, la promotion et la progression de nombreux types de cancer. Récemment, en collaboration avec le Dr Gervais Bérubé du département de chimie, biochimie et physique de l’UQTR, une nouvelle classe de molécules thérapeutiques dérivées de l’acide para-aminobenzoïque (PABA) a été développée afin de proposer une stratégie anti-inflammatoire visant à diminuer l’inflammation associée à la tumeur. Les études précliniques avec un modèle murin de cancer de la vessie (cellules MB49-I) suggèrent que ces petites molécules, utilisées seules, ont la capacité d’affecter le développement tumoral par l’inhibition de la croissance des tumeurs hautement invasives et la formation des métastases pulmonaires, sans présenter aucune toxicité sur les souris portant la tumeur.

L’objectif actuel de son projet de recherche vise à évaluer leur potentiel anti-cancéreux et anti-métastatique dans différents modèles précliniques du cancer de la vessie et à étudier leurs effets à long terme dans un modèle murin des tumeurs primaires de la vessie.

Membres du laboratoire

Laurie Fortin, BSc
Étudiante à la maîtrise
laurie.fortin@uqtr.ca

Yassine Oufqir, BSc
Étudiant à la maîtrise
yassine.oufqir@uqtr.ca

Marion Ravelojaona, MSc
Étudiante au doctorat
Marion.Ravelojaona@uqtr.ca

Nihad Khiat, MSc
Étudiante au doctorat
nihad.khiat@uqtr.ca

Julie Girouard, Ph.D
Assistante/associée de recherche
Julie.Girouard@uqtr.ca

Publications