Julie Hussin, PhD

19 Juil 2024

Adresse complète

  • 514 376-3330 #2028
  • julie.hussin@umontreal.ca
  • https://mhi-omics.org
  • Faculté de médecine de l'Université de Montréal
    Mila, Quebec AI Institute
    Institut de Cardiologie de Montréal
    5000, rue Bélanger, Room S-2095
    Montréal, (QC)
    Canada H1T 1C8

Intérêts de recherche

  • Approche en intelligence artificielle
  • Analyses multi-omiques en cardiofertilité
  • Adoption de l'IA en santé reproductive

Ma recherche se trouve à l’intersection de l’intelligence artificielle (IA), de la génétique des populations et de l’analyse des données multi-omiques, avec comme but d’avancer l’implémentation de méthodologies IA à travers des pratiques de recherche équitables. Mon laboratoire de recherche souhaite contribuer à des défis clés de la santé reproductive par des stratégies computationnelles innovantes qui respectent et promeuvent la diversité. En développant des approches d’IA qui ne sont pas seulement prédictifs mais aussi interprétables et équitables, nous assurons qu’ils servent efficacement tous les segments de la population. Cela implique la création d’algorithmes capables de s’adapter à la variabilité complexe des données biologiques, tout en étant sensibles aux dimensions éthiques de l’IA, telles que la confidentialité, la sécurité des données et l’atténuation des biais.

Mon approche comprend une compréhension de la diversité génétique humaines, une validation rigoureuse des outils d’IA dans des contextes démographiques diversifiés pour garantir que ces modèles fonctionnent de manière équitable à travers différents groupes de population, et la documentation des modèles pour évaluer s’ils répondent aux critères d’équité.

Un autre aspect clé de mon travail est l’établissement et l’analyse de bases de données qui servent de ressources précieuses pour la communauté de recherche, en se concentrant sur la diversité et l’inclusivité, pour faire le lien entre la santé cardiovasculaire et reproductive. Ces jeux de données facilitent non seulement des analyses multi-omiques mais permettent également aux chercheurs d’explorer les interactions entre les facteurs génétiques, environnementaux et de style de vie sur la santé reproductive et cardiovasculaire. En intégrant des outils d’IA dans ces plateformes, nous pouvons accélérer la découverte de nouveaux biomarqueurs et cibles thérapeutiques, menant à des interventions personnalisées et efficaces en médecine de précision.

À travers ce réseau, j’espère contribuer à promouvoir le déploiement et l’adoption de l’IA dans les études en biologie reproductive, assurant que les avantages de ces avancées technologiques soient accessibles à davantage de chercheurs et, ultimement, à traiter les patients.

Membres du laboratoire

Alexis Nolin-Lapalme
Étudiant au MD-PhD
alexis.nolin-lapalme@umontreal.ca

Moustapha Gassama
Étudiant au doctorat
moustapha.gassama@umontreal.ca

Camille Rochefort-Boulanger, MSc
Étudiante au doctorat
camille.rochefort-boulanger@umontreal.ca

Jean-Christophe Grenier
Bioinformaticien, responsable de laboratoire
jean.christophe.grenier@gmail.com

Raphael Poujol
Bioinformaticien
Raphael.poujol@gmail.com

Pamela Mehanna
Bioinformaticienne
pamela.mehanna@gmail.com

Publications

Sophie Petropoulos, PhD

11 Juil 2018

Coordonnées

Intérêts de recherche

  • Étudier comment l’environnement ex vivo précoce modifie le méthylome, le transcriptome et les ARN non codants des trois premières lignées cellulaires (TE, EPI et PE), influençant ainsi potentiellement la programmation de la placenta et du fœtus en développement pour des maladies et troubles ultérieurs.
  • Décrypter les aspects fondamentaux du développement embryonnaire préimplantatoire et de la biologie des ARN.
  • Explorer le rôle des ARN non codants dans la formation des lignées cellulaires et la programmation de l’embryon humain à une résolution unicellulaire.

Il est maintenant bien établi dans le domaine des Origines Développementales de la Santé et des Maladies (DOHaD) que les environnements préconceptionnels, intra-utérins et précoces exercent une influence profonde et durable sur les trajectoires développementales et les issues de santé à long terme de la descendance. Des études menées chez l’humain et l’animal ont démontré que des « agressions » telles que des déséquilibres nutritionnels, le stress et les toxines environnementales peuvent avoir un impact négatif sur la descendance et perturber son développement, conduisant ainsi à une « programmation » qui accroît le risque de maladies et de troubles au cours de la vie. En particulier, une incidence accrue de diabète, d’obésité, d’hypertension, de troubles neurocognitifs et du trouble du déficit de l’attention a été rapportée. Par ailleurs, la subfertilité affecte un couple sur six, et l’utilisation des technologies de procréation médicalement assistée (PMA) est en forte augmentation à l’échelle mondiale.

Dans le cadre de PMA, et en particulier de la fécondation in vitro (FIV), l’embryon est cultivé ex vivo, dans un environnement qui l’expose à de multiples sources de stress préimplantatoire – par exemple : des niveaux d’oxygène et de nutriments modifiés, l’exposition à des hormones exogènes et à des thérapies adjuvantes visant à améliorer le taux de naissances vivantes. Étant donné la dynamique des événements développementaux qui surviennent durant cette période, de telles « agressions » peuvent non seulement compromettre la viabilité embryonnaire et la capacité du blastocyste à s’implanter, mais également altérer la trajectoire développementale des lignées cellulaires, influençant ainsi le développement et la fonction placentaire – source vitale pour le fœtus in utero – ainsi que le développement embryonnaire lui-même. De telles altérations biologiques peuvent conduire à des troubles liés à l’empreinte génomique, des modifications des voies métaboliques et de croissance, une inactivation biaisée du chromosome X, des altérations du neurodéveloppement et une différenciation sous-optimale des lignées cellulaires embryonnaires affectant la formation des organes. In fine, ces modifications peuvent avoir un impact sur la santé à long terme de l’enfant. Or, les preuves scientifiques permettant de caractériser les altérations moléculaires de l’embryon induites par les technologies de PMA restent insuffisantes, et la sécurité des thérapies adjuvantes et des additifs utilisés pour améliorer le succès de la FIV et de l’implantation demeure à explorer de manière rigoureuse.

Des études menées chez la souris suggèrent que des facteurs environnementaux, tels que le milieu de culture, peuvent influencer profondément le développement placentaire, entraînant un faible poids à la naissance, lui-même associé à des issues développementales sous-optimales. Par ailleurs, des études chez des enfants nés après PMA indiquent une incidence accrue de troubles liés à l’empreinte génomique, l’hypertension, l’obésité et le syndrome métabolique. Dans ce contexte, l’intégration des domaines DOHaD, Génomique Single-Cell et PMA est d’une importance critique, compte tenu du risque potentiel de reprogrammer involontairement les générations futures avec une prédisposition accrue aux maladies et troubles développementaux.

Membres du laboratoire

Bouchra Bourdache
BSc student
bouchra.bourdache@umontreal.ca

Eleanore Stohner, BSc
Étudiante à la maîtrise
eleanore.stohner@umontreal.ca

Katherine Vandal, MSc
Étudiante au doctorat
katherine.vandal.lenghan@umontreal.ca

Savana Biondic, MSc
Étudiante au doctorat
savana.biondic@umontreal.ca

Jesica Canizo, PhD
Chercheuse postdoctorale
jesicanizo@gmail.com

Alexandre Brodeur
Professionnel de recherche
alexandre.brodeur.chum@ssss.gouv.qc.ca

Cheng Zhao, PhD
Bioinformaticien
cheng.zhao@ki.se

Pauline Bazelle
Bioinformaticien
pauline.bazelle.chum@ssss.gouv.qc.ca

Publications

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