historique

Développement du Réseau Québécois en Reproduction (RQR) sous la gouverne du Dr. Bruce Murphy qui poursuis l’effort de l’Université Laval pour réunir les chercheurs du Centre de Recherche en Reproduction Animale (CRRA), de l’Université McGill, du Centre de Recherche en Biologie de la Reproduction (CRBR) de l’Université Laval, ainsi que les chercheurs dispersés dans les autres institutions. Ce réseau est aujourd’hui d’une ampleur impressionnante (plus de 200 membres chercheurs et étudiants), et est reconnu mondialement pour les avancées scientifiques et appliquées en reproduction animale. C’est un regroupement de plus de 90 chercheurs répartis dans 7 universités québécoises et 9 laboratoires industriels et gouvernementaux. Ce partenariat est possible grâce à un financement du FRQNT via le programme de réseau stratégique. Le FRQNT a financé à nouveau le RQR en 2011 (2011-2017) et en 2017 (2017-2023, avec une extension jusqu’en 2024, due à la pandémie de COVID-19).

L’équipe du Dr. Marc-André Sirard avec Semex Canada remportent le prestigieux prix Synergie du CRSNG. Celui-ci est remis une fois par an à une équipe canadienne pour souligner la collaboration université-industrie.

Le clonage du taureau « Starbuck » est réalisé par des chercheurs du Centre de Recherche en Reproduction Animale (CRRA).

Le premier regroupement en biologie de la reproduction à l’université Laval (GRBR) est fondé.

Le Dr. Marc-André Sirard devient titulaire de la Chaire industrielle CRSNG-Semex Canada dédiée à l’étude des gamètes en reproduction bovine.

Une division de Semex, Boviteq s’établie à Saint-Hyacinthe (Québec), spécialisé dans le transfert d’embryons bovins ainsi que dans la recherche et le développement lié à la fertilité du bétail. Au milieu des années 90, Boviteq commence à travailler avec la FIV et est le premier laboratoire commercialisé à offrir ces services au Canada.

Le Centre de Recherche en Reproduction Humaine (CRRH) de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, en collaboration avec des cliniciens de l’hôpital St. Luc, réalisent la première naissance à la suite d’une fécondation in vitro à Montréal. Ce groupe a innové en pratiquant la ponction ovarienne sous guide échographique pour le prélèvement d’ovule.

Dès ses études graduées, le Dr. Marc-André Sirard développe une méthode semi-invasive de récupération des ovules de vaches : la laparoscopie. Grâce à cette approche, il féconde in vitro sans stériliser l’animal. Des lapines sont ensuite « empruntées » comme incubateurs temporaires, puis finalement les embryons sont transférés dans des femelles bovines pour une durée de neuf mois. Il obtiendra ainsi neuf veaux « éprouvettes », une première mondiale, réalisée à Québec en 1985.

Le Dr. Jacques-Émile Rioux, débute sa carrière universitaire à L’Université Laval et fonde le département de gynécologie-reproduction. Il recrute Dr. Raymond Lambert, biologiste de la reproduction avec qui il réalise la première fécondation in vitro menant à la naissance du premier «bébé éprouvette» québécois en 1985.