Les aspects éthiques, juridiques et sociaux du dépistage prénatal non invasif: comment intégrer de manière appropriée une technologie émergente dans le système de santé canadien?

1 Juin 2014
Juin 2014, Vol.3, no.2

Groupe de recherche du Dre Vardit Ravitsky sur l’éthique et la génétique reproductives, programme de bioéthique, École de santé public de l’Université de Montréal.

L’un des projets majeurs du groupe touche une nouvelle technologie qui permet l’analyse génétique de l’ADN fœtal circulant dans le sang maternel, connu sous le nom de dépistage prénatal non invasif (DPNI). Cette technologie permet actuellement la détection du syndrome de Down (trisomie 21, qui affecte environ 1 grossesse sur 500), la trisomie 18 et 13, certaines anomalies du chromosome X ou Y et le sexe du fœtus. Dans le futur, cependant, elle pourrait permettre la détection de conditions causées par une mutation d’un seul gène comme la maladie de Tay-Sachs ou la fibrose kystique et peut-être même le séquençage du génome entier du fœtus.